L’acériculture : une industrie saine et en croissance

12 février 2016

Longueuil, 12 février 2016 – L’industrie acéricole québécoise connaît une belle croissance depuis les 15 dernières années. C’est l’un des « success story » du monde agricole d’ici. Cette industrie a le vent dans les voiles et les outils responsables de cette croissance ont fait leurs preuves. M. Gagné le reconnaît d’ailleurs. L’acériculture, c’est l’équivalent de 10 000 emplois équivalent temps plein au Québec. Qu’est-ce qui motive le ministre à remettre en question les assises sur lesquelles repose ce succès? Telle est la question que se posent aujourd’hui les 13 500 producteurs acéricoles du Québec à la suite du dépôt du rapport Gagné hier à l’Assemblée nationale du Québec en présence du ministre Pierre Paradis.

Du point de vue de M. Gagné, l’industrie acéricole se porte bien : « … l’industrie est plus saine aujourd’hui… » (p. 8), « La situation financière des producteurs acéricoles s’est améliorée et est maintenant considérée comme très saine dans l’ensemble. » (p. 11). C’est à partir de nos piliers de mise en marché collective que ceci a été rendu possible depuis 15 ans. Qu’est-ce qui justifie donc de sabrer ces piliers quand le rédacteur du rapport affirme que la situation n’a jamais été aussi favorable pour l’industrie, statistiques d’exportation et des ventes à l’appui? Réfléchissons aux intentions réelles qui ont conduit le ministre Paradis à commander ce rapport.

Un système qui a fait ses preuves : réussites de l’industrie acéricole québécoise (du système de mise en marché collectif!)

  • Record de ventes des acériculteurs québécois (agence de vente) en 2015 : 103,3 millions de livres de sirop d’érable
  • Augmentation des ventes des acériculteurs québécois (agence de vente) depuis cinq ans : 75 %
  • Record des exportations de produits d’érable du Canada en 2015 : 92,8 millions de livres
  • Augmentation des exportations de produits d’érable du Canada depuis 5 ans : 29 %
  • 13 500 acériculteurs unis sont un levier financier majeur pour réaliser des investissements en promotion et en recherche.
    • Depuis 2004, les acériculteurs québécois ont investi massivement de leurs poches 35 M$ en promotion et développement des marchés dans le but d’accroître la notoriété, la visibilité, la valeur et les ventes des produits de l’érable au plan national et international.
    • Depuis 2005, les acériculteurs québécois ont réalisé plus de 50 projets de recherche totalisant des investissements de plus de 7 M$. Ces projets ont permis de mieux connaître notre « or blond ».

Qu’avons-nous découvert de l’érable grâce aux acériculteurs québécois?

  • son pouvoir antioxydant;
  • sa valeur nutritionnelle;
  • son polyphénol unique nommé « Québécol »;
  • son potentiel de meilleur agent sucrant pour contrôler la glycémie;
  • son contenu en acide abscissique;
  • ses bienfaits pour les sportifs;
  • le développement de l’eau d’érable en vue de sa commercialisation.

Le travail collectif des 13 500 acériculteurs et celui de la filière d’ici ont permis de créer un environnement stable pour l’industrie acéricole. Pourtant, en cautionnant le rapport de M. Gagné, le ministre nous apparait prêt à mettre la hache dans un système qui fonctionne bien, comme le demande une très faible minorité d’acériculteurs. Mais est-ce vraiment dans le meilleur intérêt de la filière et des acériculteurs, de l’économie du Québec et de ses régions ou juste pour faire plaisir à quelques-uns?

Pour répondre à ces questions et pour commenter le rapport Gagné, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec et l’Union des producteurs agricoles rencontreront la presse le mardi 16 février 2016 à 11 h 30 au Centre des congrès de Québec, salle 400-A.

Ce point de presse sera suivi d’une grande mobilisation sur la colline parlementaire du Québec. De nombreux acériculteurs et producteurs agricoles du Québec seront rassemblés pour commenter en profondeur le rapport Gagné.

À propos de la FPAQ

Fondée en 1966, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a pour mission la défense et la promotion des intérêts économiques, sociaux et moraux de 7 300 entreprises acéricoles québécoises, en plus de déployer des initiatives pour assurer la mise en marché collective de leurs produits. Grâce à la qualité du travail de ces acériculteurs, le Québec assure 70 % de la production mondiale de sirop d’érable.

fpaq.ca@AcericoleQc

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Information :
Caroline Cyr
Agente de communications
Fédération des producteurs acéricoles du Québec
450 679-7021, poste 8609 – [email protected]